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Ceci n’est pas un simple œuf chocolaté rose, et ce n’est pas « juste du second degré » : la publicité est aussi un canal de diffusion des stéréotypes sexistes. Ces clichés sont partout. Ils font vendre, et votre supermarché, lui, est un habitué. Si les principales cibles sont les femmes qui sont responsables des achats dans 85%[i] des foyers français, les générations Y et Z sont les plus réceptives aux messages publicitaires.

 

A l’occasion de la Journée Internationale du Droit des Femmes, et pour une prise de conscience durable, les jeunes se jouent des stéréotypes et prennent la pose. Mettre en lumière ces articles de la vie courante peut sembler superficiel… Nous pensons au contraire que les messages qu’ils véhiculent contribuent à renforcer les préjugés et stéréotypes qui eux, sont à la base d’inégalités réelles entre hommes et femmes dans notre société.

 

Nous sommes en 2016 et les jeunes générations souhaitent l’égalité, jusque dans le supermarché.

 

Sept bonnes raisons de soutenir la campagne :

 

  1. Parce que le  sexisme ordinaire[ii] commence par un slogan, une image, et finit par renforcer des normes de société discriminantes : il est crucial que les plus jeunes puissent imaginer librement leur avenir.

  2. Parce que le poids des images de marque, ce n’est pas rien : près de 2 jeunes sur 3 se disent fidèles aux marques[iii].

  3. Parce que que les générations à venir ne doivent pas être conditionnées à revêtir le costume de la ménagère assignée à la lessive ou du beau minet gagnant en virilité grâce à un pschitt de déodorant.

  4. Parce que si nous n’agissons pas, nous devrons attendre 118 ans[iv] pour voir se concrétiser l’égalité entre les hommes et les femmes. Cette attente pourrait même se prolonger pendant 455 ans selon l’anthropologue Françoise Héritier…

  5. Parce que même si les femmes passent encore près de deux fois plus de temps que les hommes à effectuer des tâches domestiques[v], les papas sont aussi capables de faire de bons gâteaux et les mamans de passer la tondeuse.

  6. Parce que nous, consommateurs, pouvons être le point de départ de la généralisation de bonnes pratiques dans la grande consommation et inciter les marques à lutter contre ces stéréotypes.

  7. Parce que pour changer les choses, toutes les initiatives comptent !

 

Heureusement, nous ne sommes pas les premièr(e)s à nous engager, et on constate que chaque jour, des femmes et des hommes agissent pour construire un monde à l’image des femmes et des hommes d’aujourd’hui.
Et pour ne citer qu’une toute petite partie d’entre eux : Macho Mouchkil raille le sexisme ordinaire au Maroc, le spot #NoMoreClichés de l'association Communication Entreprise tourne au ridicule les publicités rétrogrades, et le projet « Mots Doux » dénonce les remarques sexistes. Relevons aussi les efforts de certaines grandes enseignes, à l’image de Super U qui a lancé un catalogue de jouets anti-clichés pour Noël dernier.

 

Comment rejoindre le mouvement ?

Jeune ou moins jeune si vous aussi souhaitez que les choses évoluent, vous pouvez passer à l'action en :

 

  • Partageant la campagne sur les réseaux sociaux

  • Suivant et en publiant sur le hashtag #Lesjeunespourlegalite

  • Envoyant vos plus beaux clichés à l’adresse contact@empow-her.fr afin qu'ils soient publiés

 

 

 

A l'origine de ce projet

Des jeunes femmes et hommes venant de tous horizons animé.e.s par des valeurs d’égalité et de solidarité qui souhaitent agir concrètement pour construire une société plus équitable. Accompagné.e.s et formé.e.s tout au long de l'année par l'association Empow'Her, ils ne manquent pas d'idées pour sensibiliser le plus grand nombre sur la thématique de l’égalité hommes - femmes.

 

 

 

[i] Etude Kantar World Panel, 2013

[ii] "Le sexisme ordinaire, ce sont les stéréotypes et les représentations collectives qui se traduisent par des mots, des gestes, de comportaments ou des actes, qui excluent, marginalisent ou infériorisent les femmes" Petit traité contre le sexisme ordinaire, Brigitte Grésy, 2009

[iii] Etude Adroit Digital, 2014

[iv] Rapport World Economic Forum, 2015

[v] Rapport Insee, 2015

 

 

 

 

POURQUOI CETTE CAMPAGNE ?

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